GLOWEE, vers une lumière biologique dans les enseignes

Glowee, c'est la mer qui nous éclaire

GLOWEE, vers une lumière biologique dans les enseignes

Née d’un concours étudiant, GLOWEE est devenue, en l’espace de 5 années, une start-up incontournable dans la création et l’utilisation de lumière bioluminescente. Un projet ambitieux et prometteur porté par sa fondatrice Sandra REY. Selon l’article paru dans Les Echos Planète, GLOWEE a pour objectif de « Régler les problèmes que pose actuellement l’éclairage », entre autres, la pollution lumineuse et la consommation énergétique importante. Lauréate de nombreux prix, la start-up poursuit ses recherches pour rendre cette lumière bleu lagon plus performante et plus résistante aux variations de température.

Après plusieurs années de recherche, la start-up a fait mûrir sa technologie, désormais protégée par trois brevets. Ayant récupéré une souche de bactéries marines luminescentes – dont l’identité reste secrète – l’équipe de chercheurs la cultive dans ses laboratoires afin de la rendre plus performante. L’avantage de ces micro-organismes est qu’ils se reproduisent à l’infini et sont entièrement biosourcés.

glowee lumière biolumiscente
Photo Glowee

Objectif : le mobilier urbain et la signalétique

Sandra Rey prévient que le système Glowee « n’est pas voué à remplacer toutes les lumières du monde. L’important est d’avoir la bonne source d’énergie au bon endroit ». De fait, la bioluminescence mise au point par la start-up n’est pas encore assez puissante pour remplacer les lampadaires ou les ampoules domestiques. Dans un premier temps, Glowee a vendu près de 10 000 petites unités autocollantes éphémères et esthétiques pour l’événementiel, dans une optique pédagogique et pour faire la promotion de sa technologie. La société vise en premier lieu le marché du mobilier urbain, la signalisation, l’éclairage des parcs ou des parkings souterrains.

En outre, l’impact environnemental du système Glowee est bien plus faible que son principal concurrent : la LED. « Si nous utilisons à peu près autant d’électricité pour fonctionner afin de nourrir et aérer nos bactéries, précise Sandra Rey, nous consommons 95% d’eau en moins et dégageons 99% de CO2 en moins que les LED en intégrant leur fabrication et leur fin de vie. Notre matière est 100% biodégradable. » En outre, la douceur ainsi que l’éclat de la lumière Glowee limitent la pollution lumineuse et son impact sur les écosystèmes, comme la migration des oiseaux ou la reproduction des insectes.

Transition vers une lumière biologique

A travers cette démarche écoresponsable, SOVILEC souhaite apporter son soutien à GLOWEE et son expérience métier dans le domaine de l’éclairage urbain. Pour ce faire, un partenariat a été signé entre les 2 sociétés visant à trouver des solutions de mise en lumière des enseignes et de la signalétique. Une approche qui, d’ici à 5 ans, devrait permettre d’introduire des solutions d’intégration de la lumière bioluminescente dans les équipements lumineux des enseignes, ou qui tout du moins, devrait en indiquer des possibilités d’application.

Ce pari sur l’avenir d’une lumière moins énergivore et plus écologique que SOVILEC et GLOWEE ont ainsi décidé de mener n’est certainement que le début d’une nouvelle ère, comme l’a été la LED il y a quelques années. D’autres acteurs se sont ralliés à la start-up, telle que la ville de Rambouillet qui a signé un contrat de marché public innovant afin de co-développer et d’expérimenter le premier mobilier urbain bioluminescent : ce sera la première commune de France à tester l’éclairage urbain à base de micro-organismes marins. Un challenge de taille pour GLOWEE : aucune entreprise au monde n’a encore atteint ce niveau d’expérimentation.

Ce partenariat SOVILEC/GLOWEE ouvre des perspectives fascinantes et encourageantes vers un avenir plus respectueux de l’environnement dont nous ne manquerons pas de vous tenir informé.

Pour en savoir plus sur Glowee :

Depuis sa création, l’entreprise de dix salariés a levé près de 5 millions d’euros, notamment grâce à deux campagnes de crowdfunding. A l’été 2020, elle a touché une subvention de 1,7 million d’euros de la Commission européenne. Son chiffre d’affaires est pour le moment tenu secret, et Sandra Rey indique que Glowee, actuellement en phase de pré-commercialisation, n’est pas encore rentable. La start-up travaille surtout à l’amélioration des performances de ses bactéries en extérieur et sur la réduction de ses coûts – déjà divisé par 30 en deux ans – afin de pouvoir concurrencer les autres luminaires.

Sources :
https://agriculture.gouv.fr/
https://planete.lesechos.fr/

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